
Qui dit Robert Eggers dit proposition de cinéma radicale. Plus encore que The Witch écrit et joué en ancien anglais et filmé à la lumière naturelle, The Lighthouse tape dans le 1:19, tout premier format sonore, réduisant davantage la latéralité de l’image à cause de la présence de la piste son et, évidemment, un 35mm avec un noir et blanc brut au rendu superbe, texturé, granuleux, qui ajoute franchement à l’inquiétante étrangeté distillée pendant toute la durée du film.
Nous sommes en 1890, et nous nous apprêtons à suivre deux gardiens de phare, à savoir Willem Dafoe et Robert Pattinson, qui tentent de maintenir la salubrité de l’édifice...