Resident Evil.
Resident Evil : Apocalypse.
Resident
Evil : Extinction.
Resident Evil : Afterlife.
Resident Evil
Retribution.
Resident Evil : Chapitre Final.
Bientôt Resident Evil : 4ème
page de couverture ?
Cette saga, adaptée d’une autre grande saga du jeu-vidéo,
a débuté en 2002 sous l’œil avisé de Paul W.S. Anderson, grand réalisateur de
Mortal Kombat, Alien VS Predator ou encore des Trois Mousquetaires. 3D.
Parce qu’on déconne pas avec le cinéma chez Paulo. Puis elle a continué sous les
commandes d’Alexander Witt (un mec dont le nom est en rouge sur wikipedia) pour
Apocalypse et de Russell Mulcahy (Highlander, et surtout le mec viré pour
divergences artistiques sur Rambo 3) pour Extinction. Puis après papa Anderson
il est revenu, puisque ce serait con de pas conclure son œuvre non ? Donc
il a fait 3 films. Dont celui-là. Ah oui, et il est marié avec Milla Jovovich,
c’est important de le préciser parce que bon, on a du mal à voir pour quel autre folie que l'amour il le ferait. Bon, y a bien la thune...
Et ben Alice elle se
fait trahir par Wesker (le mec qui est méchant depuis le jeu sorti en 1996,
donc bon c’était prévisible quoi), et elle doit retourner là où tout a commencé
à Raccoon City (sérieux la ville existe encore et toujours quoi, en mode
Astérix et Obélix) parce que les méchants corporate de chez Umbrella ils
veulent baiser les survivants (fin les tuer pendant des séquences super
découpées).
Ah oui, elle a plus
ses pouvoirs, donc elle va galérer.
Resident Evil… Pour être franc, ça a toujours été une sorte
de pêché mignon. L’espèce de grosse bouse qu’on ne peut s’empêcher de regarder
chaque fois que ça sort, parce qu’on a envie de voir comment ça va se terminer.
Et ben non seulement ils auront déféqué sur les fans de le saga vidéoludique
depuis le 2ème épisode, mais en plus ils finissent en coulant un
immense
bronze (je remercie synonymo.fr qui me permet de trouver pleins de
trucs pour éviter de dire
« caca » de façon vulgos) dans le visage
marqué par la honte (on prend 10 ans à chaque film) des spectateurs, ne
daignant pas un seul instant clore « l’histoire » qu’ils ont tenté de mettre en
place en 7 films. Cependant, on applaudira une performance scénaristique : on aura rarement vu autant de deus ex machina dans un film de mémoire
récente. Des clones, des clones, des clones, des fois même des clones, et des
grenades dans le cul à un moment où tout semble perdu (véridique), Paul W.S.
Anderson n’est ici que pour filmer sa belle et se faire payer son sachet de
cocaïne par une boite de prod qui ne s’amuse qu’à compter les billets qu’elle
extorquera aux gens qui aiment dire qu’ils veulent juste « déposer »
leur cerveau. Si seulement ils savaient que l’AVC les attend.
Fais le 15 bro', déconne pas
C’est laid. Tout est laid. Les SFX sont laids. Les cascades
sont laides. C'est tellement mal filmé qu’on ne peut qu’avoir un pincement de cœur en
pensant à la cascadeuse qui a fini sans bras ni jambes pendant le tournage (Et en plus ça aurait pu faire un putain de zombie sans coûter cher au département make-up.). Le montage est tellement
épileptique qu’on se prend à vérifier que nos yeux ne se mettent pas à saigner. Le son vous fera regretter Nickleback.
On l'appelle l'ovni
Bref, c’est pas difficile de parler de ce film, c’est de la
merde. C'est quand même super inquiétant de voir que Paul W.S. Anderson ne progresse pas, reste cantonné à faire des films comme s'il était un gosse à qui on filerait 200 millions de dollars. Surtout que le mec doit réaliser (et écrire sinon c'est pas marrant) l'adaptation de Monster Hunter, avec Milla Jovovachemanmieuksa dans le rôle titre. À l'aide.
"-Regarde chérie, notre compte courant est dans le vert"!
Antoine T.
Note du rédacteur : 0,5/5 (Honteux)
Note de l'équipe : 1/5 (2 notes)
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